Test Yaber V10 : la vidéoprojection cinéma devient de plus en plus abordable

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➡️ Modèle : Yaber V10

➡️ Définition : 1080p Full HD 1920x1080 à 60 i/s

➡️ Distance et taille de projection : de 1.7m à 5m pour 50" à 150"

➡️ Contraste : 12000:1

➡️ Lumens : 8500 Lumens

➡️ Correction trapézoïdale : oui manuelle ±40°

➡️ Format d'image : 4/3 ou 16/9

➡️ Poids :

➡️ Type de lumière : LED

➡️ Bluetooth : 5.1 Bidirectionnelle

➡️ Zoom : oui 50-100%

➡️ Prix : 275€ environ (garantie 3 ans et assistance technique à vie)

Article en cours de finalisation ...

Intéressons-nous au packaging. La boîte du Yaber V10 comprend un sac de transport avec le vidéoprojecteur, un petit panier idéal pour le transporter facilement et qui semble robuste, ce qui est toujours appréciable. Le tout est bien rangé.

On y trouve aussi des accessoires pour nettoyer l'appareil, un tournevis, un chiffon, le livret de fonctionnement en anglais, français, italien et espagnol, un câblage HDMI, qui permet de relier le vidéoprojecteur à une box TV, une télécommande de navigation, qui fonctionne avec deux piles triple A (non fournies), et enfin le câble d'alimentation et un câble RCA. Quant au vidéoprojecteur lui-même, emballé dans un sac plastique, il est bien tenu par des scratchs. Ses dimensions sont de 26 x 23 x 11,7 cm d'épaisseur. À première vue, il donne l'impression d'un objet qualitatif et plutôt bien fini. Au dos de l’appareil, deux supports métalliques anti-oxydation permettent de poser le vidéoprojecteur.

À l'arrière de l'appareil figurent un bouton Power ON/OFF ainsi que la prise pour l'alimentation. On dispose par ailleurs d’un capteur infrarouge noté IR, de deux ports USB 2.0 (U1 et U2) – ce qui peut s'avérer utile par exemple si l’on branche une clé USB pour présenter des documents PDF ou des vidéos, des musiques – d’une sortie AV, de deux ports HDMI 1 et 2, d’une prise casque si l’on souhaite brancher des écouteurs filaires, et d’un port VGA. En complément, de petites grilles laissent apparaître un haut-parleur. Point négatif, on regrettera l’absence d’un système pour surélever l'appareil.

Sur le dessus du vidéoprojecteur, quelques touches permettent de contrôler l'appareil : le bouton Power, les boutons de direction, le bouton OK, le bouton retour, etc. Une molette est également prévue pour régler la netteté de l'image. 

Sur les côtés, des emplacements sont réservés à l'évacuation de la chaleur, l’air arrivant par l’avant de l’appareil. À l'avant, la marque Yaber est bien visible ainsi que la lentille en émeraude. Malheureusement, aucun cache pour la protéger de la poussière n’est fourni.

La télécommande est légère et se prend facilement en main. Y figurent une touche Power et une touche pour basculer l'image, la touche source pour choisir entre HDMI1 et HDMI2, la croix de direction en forme de cercle, le bouton valider au milieu, la touche home pour revenir au menu principal, la touche retour pour revenir à la page précédente, la touche liste pour faire apparaître quelques réglages, le contrôle du volume plus/moins, la touche mute et la touche avance/retour. 

L'interface du vidéoprojecteur se veut sobre et simple : une grande partie avec un fond bleu et une colonne avec un fond orange sur la gauche sur laquelle on retrouve AV/VGA/HDMI1/HDMI2. Dans la partie bleue, des vignettes vidéo, musique, photo permettent de lire les médias que l'on possède sur support USB, que l'on aura préalablement connecté au vidéo projecteur. On peut regarder ses photos, écouter sa musique, lire des vidéos directement avec le système du projecteur. Attention, tous les formats ne sont pas reconnus par ce dernier. Et le vidéoprojecteur ne sera pas non plus capable de lire les vidéos trop lourdes ; pour ce faire, le mieux sera de passer par une box ou un stick TV qu'on connectera en HDMI au vidéoprojecteur.

Sur l'écran, les mentions iOScast et Miracast indiquent la possibilité de faire du screen mirroring. Pour ma part, j'ai testé Miracast, ça fonctionne bien. J'ai pu dupliquer mon écran smartphone sur le projecteur par Wi-Fi, sans problème apparent. Yaber conseille de posséder une connexion au-dessus de 100 mégas pour un résultat optimal. 

La vignette Office Suite indique quant à elle la possibilité d’afficher des documents Microsoft Office, par exemple des PDF que vous possédez sur support USB ; idéal pour organiser une petite réunion, une conférence. La télécommande permet de descendre et de passer de page en page. 

Un clic sur la roue crantée en haut à droite permet d'accéder aux réglages du Wi-Fi et du Bluetooth, mais aussi aux paramètres tels que la correction trapézoïdale, la correction de projection, la date, la langue, la mise à niveau pour réaliser la mise à jour à partir d'un support USB. 

Une fois le vidéoprojecteur démarré, après avoir lancé une vidéo, on s'aperçoit aussitôt que la qualité de l'image est vraiment bonne ; le plaisir visuel à jouer à des jeux et à regarder des films et des séries est bien au rendez-vous. 

Avec ce 1080p full HD, l’image est nette et le rendu des couleurs se révèle particulièrement convaincant avec son taux de contraste de 12 000/1. Et à mon avis, c'est là que réside la principale qualité de cet appareil : des couleurs qui pètent et une netteté au top pour un appareil de cette gamme. La fréquence d'image maximale en mode normal est de 60 fps, mais un mode PC permet de prendre en charge 70 fps. 

En jeu, la latence est imperceptible, manette en main, pour un joueur lambda comme moi. Un mode jeu, censé améliorer encore la latence est présent, mais se révèle n'être pas du tout convainquant, l'image étant souvent moins fluide et plus saccadée.

Le focus se fait, comme je l'expliquais, à l'aide de la molette. Si vous voulez profiter de la meilleure qualité d'image possible, c'est simple, il suffit de placer le vidéoprojecteur pile-poil en face de la surface de projection. Il est possible de zoomer jusqu'à cinquante pour cent pour réduire l'image projetée, si par exemple on se retrouve dans une pièce trop large. Néanmoins, si vous n'avez pas la possibilité d'être en face à la perpendiculaire, l’on peut recourir à la correction trapézoïdale 4D pour corriger grandement les angles. À une époque, cette fonctionnalité demeurait réservée aux projecteurs haut de gamme avant de petit à petit se démocratiser sur des appareils beaucoup moins onéreux, ça n'en reste pas moins une fonction particulièrement utile.

À ce prix-là, bien souvent, on pâtit d’une luminosité faible, ce qui oblige à utiliser le vidéoprojecteur dans le noir complet. Selon les données du constructeur, celui-ci est annoncé à 8500 lumens. Attention, il ne faut pas confondre les lumens et les lumens ANSI, qui sont deux données bien distinctes. Et ce sont les lumens ANSI qui nous intéressent en général dans le cadre des vidéoprojecteurs, c'est pour ça que le chiffre peut paraître conséquent, voire abracadabrantesque. Ici, la luminosité est plus que correcte ; même sans fermer le rideau, on voit ce qui se passe à l'écran. Pour organiser des réunions de travail, c'est appréciable, d'autant plus avec la fonction Microsoft Office qui permet d’afficher des documents depuis un support USB (clé USB, disque dur, etc.). Pour regarder des vidéos confortablement, il faudra par contre baisser la luminosité, soit en éteignant la lumière, soit en fermant un peu ou complètement les rideaux et les volets. 

La lampe est annoncée comme bénéficiant d'une durée de vie de cent vingt mille heures. Cela peut paraître considérable, mais en général, sur ce genre d'appareil pas trop cher, la durée de vie de la lampe est élevée. Si vous rencontrez un problème, le constructeur offre une garantie de trois ans et une assistance technique à vie – à voir quand même ce que veut dire une assistance technique à vie.

Sur ce type de projecteur vendu à ce niveau de prix, le système de refroidissement et le ventilateur s'avèrent en général assez bruyant et parfois même trop bruyant, pour supporter une utilisation régulière. Ici, on est sur un appareil qui génère du bruit, mais cela reste tolérable et supportable. Il y a quelques mois, j'avais testé un autre vidéoprojecteur vendu aux alentours de deux cents euros qui faisait environ trois décibels de plus que celui-ci. Si vous cherchez un appareil dit silencieux, cet appareil ne vous conviendra pas, il vous faudra monter en gamme. 

Une chose appréciable sur cet appareil, c'est son Bluetooth 5.1 bidirectionnel. Cela signifie que nous allons pouvoir classiquement sortir le son sur des écouteurs ou sur des enceintes Bluetooth ou à l'inverse envoyer de la musique depuis son smartphone sur le vidéoprojecteur qui fera ainsi office d'enceinte Bluetooth, pratique donc et efficace. Par contre, malheureusement, et j'insiste bien, si vous voulez jouer à un jeu vidéo ou regarder une vidéo et sortir le son via le Bluetooth du projecteur, vous rencontrerez un décalage entre l'image et l'audio. Il faudra privilégier le filaire, pour éviter la latence, ou alors, se tourner vers le Bluetooth de sa box ou de son stick TV.

Du Wi-Fi 2.4 et 5 GHz est présent et est utile notamment pour faire du partage d'écran depuis son smartphone ou sa tablette, les fonctions MiraCast et iOSCast.

Le rendu sonore est correct, il fait le taf, comme on dit, ça dépanne bien, c'est plutôt à rapprocher des performances audio des téléviseurs, mais si l'on souhaite une vraie expérience home cinema, il se préférable de se tourner vers une barre de son ou un système avec ampli et enceintes, autrement plus qualitatif.

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